LA SANTE



Sommaire
Le projet du service médical de l'Eure
Les acteurs de la santé scolaire
Les Partenaires éducation pour la santé
Le calendrier des vaccinations 2004
Le repérage en milieu scolaire : le bilan de santé et d'évaluation des enfants de 6 ans
L'accueil des enfants malades chroniques
Le service ADEMA
L'intégration scolaire des enfants et adolescents handicapés et découvrez pourquoi et comment saisir la C.D.E.S. (Commission Départementale de l'Education Spéciale de l'Eure)
Qu'est-ce-que la maltraitance?
La contraception d'urgence : structures d'accueil

La contraception d'urgence : dispositif départemental
La contraception d'urgence
Les principales maladies contagieuses
Les soins en milieu scolaire

Les troubles d'apprentissage
- notice de présentation des ressources en ligne PDF 92ko
- la 1ere journée : introduction PDF 5754ko ,
déficience mentale et spychopathologique PDF 359ko,
les outils de dépistage PDF 1989ko
- la 2e journée : les troubles du langage en GSM maternelle PDF 2829ko, Anthony 3 ans et demi PDF2204ko,
Maxence dysphasique PDF 342ko,
Alexandre 10 ans et demi PDF 147ko
- la 3e journée : troubles spécifiques PDF 3765 ko
- la 4e journée : enfant dyspraxique PDF 1905ko,
dyspraxies ou troubles spécifiques des fonctions non verbales PDF 5428ko



LE PROJET DU SERVICE MEDICAL DE L'EURE

Le projet du service médical de l'Eure pour la prévention et l'éducation à la santé PDF 103ko
Augmenter l'efficacité du suivi dans le premier degré PDF 79ko



LES ACTEURS DE LA SANTE SCOLAIRE

Ce sont avant tout des professionnels de la Santé Publique
au service des jeunes, de leurs familles, des enseignants
et du personnel administratif.

L'Infirmière
Scolaire
Le Médecin
Scolaire
La secrétaire
Médico-Scolaire
Diplômée d'Etat l'infirmière initie ou participe à des actions de Santé
Publique : Promotion de la Santé et de la Sécurité, Bilans de Santé, suivi des Elèves, accueil et écoute, soins.
Généraliste ou spécialiste de formation, le médecin scolaire est à l'interface entre les élèves, les familles, l'institution scolaire et le monde médical.

En poste dans les Centres Médico-scolaires, elle est souvent le premier interlocuteur des familles ou des enseignants. Elle conseille et oriente les demandes vers les personnels de santé.




LES PARTENAIRES EDUCATION POUR LA SANTE


Aide pour l'éducation à la santé

CPAM
(Caisse Primaire d'Assurance Maladie)
1 place St Taurin
27000 Evreux
02 32 29 20 96
Antenne CRES
3 bis rue de Verdun
27000 EVREUX
02 32 239 05 73
Site
CRES
57 avenue de Bretagne
Imm. Bretagne 10ème étage
76100 ROUEN
02 32 18 07 60
Fax 02 32 18 07 61
MGEN
(mutuelle générale de l'éducation nationale)
Avenue Aristide Briand
27936 GRAVIGNY Cedex
02 32 39 80 20

Enfance maltraitée

ASSOCIATION LA CAUSE DES ENFANTS
1 rue Isambard
27000 Evreux
02.32.33 18 88

Centre d'Action éducative
61 rue Isambard
27000 Evreux
02 32 38 02 51


Hygiène bucco-dentaire

UFSBD
Dr Viial
27120 Pacy-sur-Eure

SIDA

ASTER
42 avenue Aristide Briand
27000 EVREUX
02 32 33 60 81
SIDA INFO DROIT
0801 636 636
(mardi 16 h à 22 h)
VIH INFO SOIGNANT
08 36 63 05 15

Subtance psycho-active (alcool, drogue, tabac)

ADISSA
(Association Départementale d'insertion santé et de soins des addictions de l'Eure)
10 rue Chartraine
B.P. 411
27000 EVREUX
02 32 62 25 15

ANPAA
11 rue de la Harpe
27000 Evreux
02 32 62 02 21

Alcool Information
Eure Ouest " LALORIE "
27500 ST MARDS DE BLACARVILLE
02 32 46 46 36
Comité départemental de lutte contre les maladies respiratoires
Docteur BRES
CHE
rue Saint-Louis
27000 Evreux
CROIX D'OR
38 rue des Oiseaux
27400 LOUVIERS
02 32 40 39 09
MENES CRIF
Profil Formation
B.P. 319
27103 VAL DE REUIL
02 32 61 05 20
LIGUE DEPARTEMENTALE CONTRE LE CANCER
31 rue G. Bernard
B.P. 9999
27002 Evreux Cedex
02 32 39 39 45
VIE LIBRE
M. Wascho
7 rue des Bergers
27000 Evreux
02 32 38 52 80
VIE LIBRE
Madame WASCHE
02 32 44 96 58

Ces numéros verts sont gratuits et anonymes
Pour toutes vos questions :
FIL SANTE JEUNES
Tous les jours de 8 h à minuit
0800 235 236

Pour les questions concernant la Sexualité, le SIDA :
SIDA INFO SERVICE
Ouvert tous les jours 24h/24h
0800 840 800

Pour les questions concernant
les toxicomanies :
DROGUE INFO SERVICE
Ouvert tous les jours 24h/24h
0800 23 13 13
Dialogue, Prévention, Solitude, Loi, Aide toxicomane, Présence Adresses, Risques, Respect, Dépendance, Droit
Pour les questions concernant
la Maltraitance :

ALLO ENFANCE MALTRAITEE
Ouvert tous les jours 24h/24h
119

Conseil : soyez patients,
numéro souvent occupé
SOS VIOL
Toutes violences sexuelles, Inceste
0800 05 95 95



LE CALENDRIER DES VACCINATIONS 2004
(avis au conseil supérieur d'hygiène publique de France 19/03/2004)


Dès le 1er mois Tuberculose La vaccination BCG précoce est réservée aux enfants vivants dans un milieu à risque. La vaccination par le BCG est obligatoire pour l'entrée en collectivité incluant la garde par une assistante maternelle. L'épreuve tuberculinique doit être pratiquée 3 à 12 mois plus tard.
A partir de 2 mois Diphtérie,Tétanos, Coqueluche, Polio, Haemophilus influenzae
3 injections à
1 mois d'intervalle

Hépatite B
2 injections à un
1 d'intervalle, la 3e entre 5 et 12 mois après la 2e injection.
Le vaccin polio injectable est recommandé pour les primo-vaccinations et les rappels, le vaccin polio oral réervé uniquement aux situations épidémiques. Le vaccin coqueluche à germes entiers est recommandé.


La vaccination contre hépatite B peut être commencée à partir de 2 mois (sauf le cas des enfants nés de mère antigène HBs positif, chez qui elle doit être faite à la naissance).

Vaccination contre le pneumocoque recommandé.
Vaccin heptavalent conjugué recommandé.
A partir de 12 mois Rougeole, Oreillons, Rubéole







Hépatite B
3e injection
La vaccination associée rougeole- oreillons-rubéole est recommandée de façon indiscriminée pour les garçons et les filles.
La vaccination contre la rougeole peut être pratiquée plus tôt, à partir de 9 mois pour les enfants vivant en collectivité, suivie d'une revaccination 6 mois plus tard en association avec les oreillons et la rubéole. En cas de menace d'épidémie dans une collectivité d'enfants, on peut vacciner tous les sujets supposés réceptifs, à partir de 9 mois. La vaccination immédiate peut être efficace si elle est faite moins de 3 jours après le contact avec un cas.

Cette injection 3e injection peut être réalisée entre 5 et 12 mois après la 2e injection.
16 - 18 mois Diphtérie, Tétanos, Coqueluche Polio,Haemophilus influenzae b
1er rappel
Lors du 1er rappel on peut, si nécessaire, pratiquer en un site d'injection séparé, la vaccination associée rougeole-oreillons-rubéole.

Le vaccin coqueluche à germes entiers ou un vaccin acellulaire peuvent être utilisés indifféremment.
Entre 3-6 ans Rougeole, Oreillons, Rubéole
 2e dose
Une seconde vaccination associant rougeole, oreillons, rubéole est recommandée pour tous les enfants.
Avant 6 ans Tuberculose La vaccination par le BCG est obligatoire pour l'entrée en collectivité, donc pour l'entrée à l'école maternelle ou en primaire.
6 ans Diphtérie, Tétanos, Polio
2e rappel
Rougeole, Oreillons, Rubéole
La vaccination associée rougeole-oreillons-rubéole est recommandée chez les enfants n'ayant pas encore été vaccinés ou n'ayant reçu qu'une dose.L'entrée à l'école primaire est une bonne occasion de vacciner éventuellement le même jour que le 2e rappel diphtérie, tétanos, polio et/ou le BCG.
11- 13 ans Diphtérie, Tétanos, Polio
 3e rappel
Coqueluche
2e rappel

Rougeole, Oreillons, Rubéole Rattrapage
Un rappel tardif contre la coqueluche est recommandé chez tous les enfants, l'injection devant être effectué en même temps que le 3e rappel diphtérie, tétanos, polio avec le vaccin coquelucheux acellulaire.


Une vaccination associée rougeole, oreillons, rubéole est recommandée pour tous les enfants n'en ayant pas bénéficié, quels que soient leurs antécédents vis-à-vis des trois maladies.
Hépatite B



Epreuve tuberculinique
Si la vaccination n'a pas été pratiquée dans l'enfance, un schéma complet en 3 injections : les 2 premières à un mois d'intervalle, la 3ème , entre 5 et 12 mois après la deuxième injection.

Les sujets aux test tuberculiniques négatifs, vérifiés par IDR, Seront vaccinés ou revaccinés (1).
16- 18 ans Diphtérie, Tétanos, Polio
 4e rappel
Rubéole pour les jeunes femmes non vaccinées
Rappels ultérieurs tétanos et polio tous les
10 ans.

La vaccination contre la rubéole est recommandée, par exemple lors d'une visite de contraception ou prénuptiale.
A partir de 18 ans Tétanos Polio Tous les 10 ans.
Rubéole Pour les femmes non vaccinées en âge de procréer.
Si la sérologie prénatale est négative ou inconnue, la vaccination devra être pratiquée immédiatement après l'accouchement, avant la sortie de la maternité.
A partir de 65 ans Grippe Tous les ans.


OBLIGATION VACCINALE

Les parents ou tuteurs sont tenus personnellement responsables
de l'exécution des vaccinations obligatoires dont justificative doit être fournie
lors de l'admission dans toute école.

Les Chefs d'établissements et Directeurs d'école sont tenus de contrôler
les vaccinations en demandant aux parents de fournir une attestation médicale
ou la photocopie des pages du carnet de santé relative aux vaccinations.

Lorsque les parents ne produisent pas le carnet de vaccination,
ni certificat médical de contre indication vaccinale, la loi prévoit
que les vaccinations réglementaires devraient être effectuées
dans les trois mois qui suivent.

En outre un examen par le médecin de l'Education Nationale
peut- être demandé.




LE REPERAGE EN MILIEU SCOLAIRE :
LE BILAN DE SANTE ET D'EVALUATION
DES ENFANTS DE 6 ANS


La mission des professionnels de santé de l'Education Nationale est de contribuer à la lutte contre l'échec scolaire
La mission d'un médecin est de prévenir, dépister et traiter tout individu afin que son état se rapproche du bien être défini par l'OMS.
Il en est ainsi de la mission du médecins de l'éducation nationale mais le traitement ne lui appartient pas. Ce qui relève de sa mission prioritaire c'est d'être le médecin de l'élève et de veiller à sa qualité de vie à l'école en mettant tout en œuvre pour éviter la mise en échec liée à des difficultés ou des déficiences. A ce titre sa mission prioritaire est de contribuer au dépistage des troubles d'apprentissage.
Il est certes indispensable de ne pas médicaliser les troubles du langage mais il est essentiel de ne pas passer à côté et que le diagnostic soit fait le plus précocement possible.


OBJECTIF GENERAL

1. Dépistage précoce des difficultés d'apprentissage. Quelque soit l'outil utilisé l'objectif est d'éviter que des difficultés non dépistées évoluent vers une situation d'échec scolaire.
2.
Répondre à l'inquiétude des enseignants à quelque moment que ce soit.
3. Assurer le suivi des élèves en difficulté tout au long de leur scolarité.
4.
Assurer la coordination du dispositif afin qu'il n'y ait pas de rupture dans la prise en charge et le suivi.


LES MESURES

1. Examen médical réalisé à 6 ans par le médecin et l'infirmière de l'éducation nationale, orienté sur les acquisitions et le développement nécessaire à une bonne insertion à l'école : socialisation et apprentissage. Cet examen explore le plus finement possible les organes, mais aussi les fonctions qui traitent l'information visuelle, auditive, la production de la motricité générale et manuelle, la réception, la compréhension et la production du langage oral, l'adaptation des compétences de communication et de relation.
2. Assurer le suivi des enfants repérés comme porteur d'un problème de santé afin qu'ils reçoivent les soins et l'accompagnement appropriés.


ARGUMENTAIRE

Actuellement de nombreux d'enfants entrant en cours préparatoire présentent des formes graves de troubles du langage oral et écrit, sources de troubles d'apprentissage scolaires durables. La dyslexie est la conséquence de ces troubles de l'apprentissage du langage écrit. Faute d'une prise en charge appropriée, ces enfants sont en échec scolaire et ne peuvent s'adapter à un environnement scolaire standard. Pour certains enfants c'est un véritable handicap pour la vie future.
Le plan de relance pour la santé scolaire présenté le 11 mars 1998 a défini comme priorité, dès l'école maternelle, d'améliorer le dépistage et le suivi des problèmes de santé que peuvent rencontrer les enfants scolarisés.
Le plan d'action Santé /éducation Nationale pour les enfants atteints d'un trouble spécifique du langage préconise de mieux identifier ces troubles à l'occasion du bilan obligatoire de la 6e année.
Les recommandations de l'ANAES précisent, dans le cadre de la dyslexie, qu'au terme de l'examen clinique et de l'interrogatoire, la forte suspicion d'un trouble spécifique de l'acquisition du langage écrit doit conduire à la prescription d'un bilan orthophonique.



I / LE BILAN DE SANTE, EVALUATION DU DEVELOPPEMENT POUR LA SCOLARITE (BSEDS)

Le bilan de santé de la 6e année est centré sur le développement de l'enfant pour trois raisons : la forte prévalence des troubles du développement, leurs conséquences en termes d'échec scolaire et de handicap social, et la constatation d'une insuffisance de prise en compte médicale de ces troubles. L'approche pragmatique et fonctionnelle proposée par ce bilan permet aux professionnels de santé de l'éducation nationale de remplir une de leurs principales missions en contribuant à la lutte contre l'échec scolaire.
Le bilan de santé ne peut être conduit qu'avec la participation des parents des équipes des RASED et de l'enseignant. En particulier, le recueil de données réalisé par l'enseignant est essentiel à l'analyse et à l'évaluation.
Le bilan de santé comporte cinq axes d'évaluation :
- les conditions de vie;
- le développement somatique;
- le développement cognitif;
- le développement psychomoteur;
- le développement social.

1. L'EVALUATION DES CONDITIONS DE VIE
Il est essentiel de faire le point des conditions de vie de l'enfant, toute modification pouvant interférer sur sa scolarité ou son état de santé lieu de vie, scolarisation, sommeil, alimentation.
modifications intervenues dans la vie de l'enfant (changement de domicile, naissance, décès dans la famille, activité des parents).

2. LE DEVELOPPEMENT SOMATIQUE
Données staturo-pondérales : poids, taille. : l'augmentation du pourcentage d'enfants atteints d'obésité impose une étude régulière de l'évolution staturo pondérale. En outre, toute cassure dans la courbe est un signe d'alerte de mal être qu'il ne faut pas négliger.
- Examen de la cavité buccale;
- Examen de la statique;
- Prise de la tension artérielle;
- Examens des testicule;.
- Relevés des vaccinations;
- Relevés des pathologies chroniques;
- Relevés des déficiences ou incapacités.

3. LE DEVELOPPEMENT COGNITIF
Le bilan évalue le développement des compétences nécessaires à l'apprentissage de la reconnaissance des mots et du langage oral.
Comme l'expliquent plusieurs spécialistes , si l'enfant a un retard de langage oral et n'a pas acquis au cours de son développement : un système de reconnaissance auditive des mots, une représentation en mémoire à long terme et de la forme sonore des mots, une connaissance sémantique (signification des mots parlés), une compétence implicite d'analyse syntaxique (production et compréhension de phrases), cela entraînera un handicap dans l'apprentissage de la lecture.
Le bilan cognitif évalue :
- Le traitement de l'information visuelle;
- Le traitement de l'information auditive;
- Le langage oral.

3.1 Traitement de l'information visuelle
Trois fonctions sont évaluées : l'organe sensoriel, la perception visuelle, la stratégie visuelle.
   L'ORGANE SENSORIEL
- Vision de loin (échelle du E de Snellen);
- Vision de près, dépistage de l'hypermétropie (même matériel en équipant l'enfant de lunettes de dépistage avec un verre de + 2 dioptries et un verre opaque;
- Vison binoculaire (test de Lang II);
- Capacité de convergence;
- Dépistage de l'hétérophorie;
- Capacité de poursuite;
- Vison des couleurs à l'aide du test d'Ishihara.

   PERCEPTION VISUELLE (reproduction de figures)
   STRATEGIE VISUELLE :
- Traitement de l'information visuelle;
- Épreuve des cloches;
- Reconnaissance des lettres.

3.2. Traitement de l'information auditive
- Acuité auditive par audiométrie;
- Discrimination phonémique : reconnaissance de sons.

3.3 langage oral
   CONSCIENCE PHONOLOGIQUE (manipulation des sons)
- Rimes (on explique à l'enfant qu'on va jouer avec les mots et que pour ce jeu, il va falloir trouver les mots qui finissent par le même son, les mots qui riment.
- Comptage syllabique (on fait compter sur les doigts ou rythmer avec les mains le nombre de sons contenus dans les mots.
- Segmentation syllabique (à partir d'un mot de 2 syllabes, l'enfant doit segmenter les syllabes)

   REPETITION DES LOGATOMES
Cette épreuve permet de repérer :
- les troubles de la reproduction de la parole;
- les troubles de discrimination auditive et phonémique;
- les difficultés de mémoire de travail.

   TEST DE VOCABULAIRE par la désignation d'images (tiré du Test de Vocabulaire Actif et Passif (TVAP) J.J. DELTOUR et D. HUPKENS. Ce test est étalonné et permet une évaluation rapide du stock lexical de l'enfant.
   COMPREHENSION ORALE

- On lit une phrase et on demande à l'enfant de montrer l'image correspondante sur le bloc des 4 images qu'il a devant lui.

   EXPRESSION ORALE
- Discours spontané de l'enfant évalué tout au cours de l'examen.

   PRODUCTION ORALE
- Troubles de l'élocution;
- Troubles de l'articulation;
- Trouble de la parole;
- Élision de syllabes;
- Perte de mots;
- Bégaiement;
- Lenteur du discours.

4. LE DEVELOPPEMENT PSYCHOMOTEUR
Le développement psychomoteur est évalué par l'enseignant et le médecin.
LA MOTRICITE GLOBALE ET FINE évaluée par l'enseignant
Globale
- Saute à cloche pied
- Monte les escaliers en alternant les pieds
- Attrape une balle qui rebondit

Fine
- Reproduit un carré
- Découpe en suivant une ligne droite
- Reproduit un losange
- Latéralité manuelle (droit gauche)

L'ORIENTATION TEMPORO-SPATIALE et la dominante de latéralisation sont jugées par l'enseignant
- Sait se situer dans la journée…
- Reconnaît le haut - le bas
- Reconnaît le devant - le derrière
- Reconnaît le dessus - le dessous
- Reconnaît le plus grand - le plus petit
- Reconnaît le début - la fin

LE DEVELOPPEMENT DU SCHEMA CORPOREL est évalué au cours de l'examen (L'enfant doit montrer les parties de son corps que l'on énumère).

5. LE DEVELOPPEMENT SOCIAL
Le questionnaire enseignant permet d'évaluer le comportement scolaire
Individuel
- Exécute le travail scolaire prescrit
- Soutient son attention et sa concentration pour une activité prescrite

En collectivité
- Joue avec les autres à la récréation

Communication
- Intervient verbalement dans la classe lorsqu'il est interrogé
- Discours spontané : grammaire correcte, subordonnées acquises
L'entretien avec les parents fait le point sur le comportement à la maison, avec les autres enfants et permet de repérer d'éventuels signes d'alertes.
Au cours de l'examen, Le docteur Zorman insiste sur le fait que le médecin doit être attentif aux réactions émotionnelles ( rôle de l'angoisse et de la relation avec un adulte). De même, il faut être alerté par une instabilité psychomotrice chez un enfant et vérifier si cette instabilité est associée à un trouble attentionnel, à un retard de langage. L'inhibition, par définition moins expressive, ne doit pas être négligée, il faut s'assurer qu'elle n'est pas associée à d'autres troubles ou retards (langage, psychomotricité).

II / L'AIDE PEDAGOGIQUE, LE SUIVI ET LES SOINS
A la suite de ce recueil de données cliniques, le médecin évalue en fonction des critères définis, les facteurs de risques et d'alertes. Ceci doit faciliter une intervention plus précoce.

Faire un dépistage est une nécessité mais s'assurer que les soins ont été effectués est un impératif.

Cette organisation :
- passe par la sensibilisation des familles;
- nécessite la mobilisation de la communauté éducative, la formation d'équipes sensibilisées au repérage des faisceaux d'indicateurs significatifs et à participer au suivi des enfants, Elle aboutit à la construction autour de l'enfant, d'un réseau coordonné par les médecins de l'éducation nationale et impliquant aussi bien les partenaires internes et externes de l'Education nationale.

Si une pathologie est décelée, le médecin de l'éducation nationale explique aux parents la nécessité de consulter un professionnel de santé, leur remet une lettre (avis) destinée à ce professionnel.




· Si l'enfant ne présente que des difficultés, ou un retard simple, dont on ne peut à priori déterminer l'évolution, le rôle de l'équipe de santé est :
- d'expliquer et de conseiller les parents sur le type d'activités qui pourraient être réalisées avec l'enfant pour lui permettre d'améliorer ses capacités dans les domaines concernés,
- de se concerter avec l'équipe du RASED et l'enseignant afin de l'aider à adapter les activités didactiques dans le même objectif. Un suivi du médecin et de l'infirmière permettra d'évaluer l'évolution en particulier au deuxième trimestre du Cours Préparatoire.
- d'adresser chaque fois que nécessaire l'enfant chez l'orthophoniste.

· Si l'enfant présente un trouble ou un retard important, il ne s'agit plus de prévention. Il faut confirmer cette évaluation en l'adressant à des spécialistes.

Le travail en réseau entre les membres de l'équipe éducative et les personnels de santé est un impératif. L'école a ses responsabilités mais elle ne peut rien résoudre seule. Les médecins et les professionnels de santé ont en charge les dépistages et les soins mais ils ne peuvent non plus rien résoudre seuls et la prise en charge doit tenir compte de la vie de l'enfant à l'école et des contraintes au quotidien.
Du repérage au diagnostic puis aux soins, les parents doivent être étroitement associés et l'enfant rester au centre du projet.

Toute démarche doit être effectuée en étroite concertation avec les orthophonistes et les psychologues.
Un lien constant doit être effectué entre les professionnels responsables des soins (médecins, rééducateurs, services de soins et les institutions) et les équipes pédagogiques des écoles (instituteurs, professeurs des écoles et rééducateurs des RASED). Il est indispensable que les enseignants soient tenus informés des soins et du stade de rééducation. De la même manière il est indispensable que les soignants soient tenus informés de l'évolution de l'enfant à l'école, de son comportement, de ses acquisitions et de ses difficultés.
Nous intervenons tous à différents stades de la prévention. Ce qu'attendent les enfants et les familles, c'est que nous sachions mettre en commun nos savoirs et nos compétences pour qu'un trouble n'entraîne pas un enfant vers une situation d'échec qui ne conduit qu'au mal être, à la perte de l'estime de soi et à la souffrance.







L'ACCUEIL DES ENFANTS MALADES CHRONIQUES


Bulletin officiel de l'Education Nationale
Encart du N°34 DU 18/11/1999 HTML
Enfants et adolescents atteints de troubles de santé



LE SERVICE ADEMA
(Aide à la scolarisation à Domicile des Enfants Malades)



Le service ADEMA a été crée dans l'Eure en Octobre 1998
grâce au partenariat de l'Education Nationale et de l'association des Pupilles de l'enseignement public (PEP).
Il répond aux besoins des enfants qui à la suite d'un séjour hospitalier pour maladie grave ou accident rentrent chez eux pour poursuivre les soins et la convalescence.
A l'hôpital l'enfant peut bénéficier de " l'école à l'hôpital ". Les progrès accomplis dans le domaine médical permettent des séjours de plus en plus courts et l'enfant peut poursuivre son traitement chez lui. Si l'enfant est heureux de se retrouver chez lui, il se retrouve souvent sans scolarité.
Le partenariat entre l'inspection académique et les PEP de l'Eure a permis d'organiser la venue d'un enseignant, de préférence celui de l'enfant ou de l'école, au domicile de l'enfant, plusieurs fois par semaine.

Les objectifs sont :
D'éviter les ruptures de scolarité des élèves absents au moins trois semaines;
De conserver les acquis et de poursuivre les apprentissages;
De maintenir les liens avec les camarades et les professeurs;
Atténuer la souffrance physique et psychologique;
Organiser un lien entre l'école et le domicile le plus souvent par la présence régulière à domicile d'un enseignant de préférence celui de l'enfant ou un de l'établissement scolaire.

Comment bénéficier du service ADEMA ?
Dés le début de l'absence et si celle ci doit durer plus de trois semaines, les parents préviennent le directeur de l'école ou le chef d'établissement .
Dés l'annonce de l'absence , le chef d'établissement ou le directeur d'école saisit le coordonnateur ADEMA :

Dorothée CERDA
B.P. 3310
27033 EVREUX CEDEX
02 32 23 05 47

· prévient le médecin scolaire qui s'assure de la nécessité de l'absence
  et de son caractère limité dans le temps;
· s'enquiert auprès de la famille de l'existence ou non d'une assurance
  prenant en charge les frais de scolarité à domicile;
· propose des enseignants susceptibles de se rendre au domicile de
  l'élève malade.

Le projet pédagogique
élaboré avec le coordonnateur prend en compte le contenu de l'intervention, la durée, le nombre de séances hebdomadaires, les aménagements pédagogiques, les modalités de financements des enseignants.
Il ne s'agit pas de cours particuliers à domicile, mais d'un soutien pédagogique pour la réalisation du travail fourni par l'établissement scolaire de l'élève.
Le service est entièrement gratuit pour les familles.
(financements :assurances, Education Nationale et mécénes ).
Textes de références :
loi d'orientation sur l'éducation 10/07/1989 ;
circulaire n°31-303,91304 du 18/11/91;
circulaire n°99-181 du 10/11/1999;
circulaire n°98-151 du 17/07/1998;
circulaire n°99-188 du 19/11/1999.





L'INTEGRATION DE L'ELEVE HANDICAPE
EN MILIEU SCOLAIRE



Améliorer la scolarisation des enfants et adolescents handicapés demeure, au-delà des avancées déjà constatées, une priorité nationale.
L’intégration scolaire permet l’apprentissage à la vie collective et l’acceptation de la différence. Elle peut se dérouler sans problème particulier.
Ce dossier (issu de la version papier), élaboré par le groupe de travail Handiscol’, a pour objectif d’expliciter l’intérêt de certaines formalités, les garanties et l’aide qu’elles peuvent apporter. Il précise les modalités de leur mise en oeuvre.

CONVENTION CADRE
Il y a lieu d’établir une convention cadre pour préciser l’aide qu’apporte un service de soins à une classe spécialisée (CL.IS. en élémentaire - U.P.I. dans le second degré).
Les signataires en sont :
 -  l'Inspecteur d'Académie;
 -   le Directeur Départemental des Affaires Sanitaires et Sociales;
 -   le responsable du ou des services de soins en tant que plateau technique;
 -   le représentant de la collectivité locale ou territoriale.
Cette convention, établie pour une année scolaire est tacitement reconductible.

LA CONVENTION D'INTEGRATION INDIVIDUELLE
Elle est établie lorsque l'élève bénéficie de l'aide d'un service de soins pendant le temps scolaire.
Elle est passée entre :
 -   l'Inspecteur d'Académie ou son représentant (directeur d'école ou chef d'établissement);
 - la famille ;
 - le Service de Soins : CMP, CMPP, SESSAD, établissement spécialisé.
Pourront être signataires : les administrations, collectivités territoriales, associations ou personnes qui contribuent à l'Intégration.

Elle comporte :
- le projet éducatif et thérapeutique;
- les modalités d'intervention des personnels spécialisés;
- les modalités financières (répartition des charges financières entre
- l 'établissement d'accueil et le service spécialisé, adaptation des locaux,
achat ou prêt de matériels spécialisés, travaux d'accessibilité);
-  la liste des intervenants.
La Convention est révisable chaque année.

LE PROJET INDIVIDUEL D'INTEGRATION (P.I.I.)
Le Projet définit les objectifs de l’intégration.
Il est élaboré à partir de l’identification des besoins et des potentialités de l'élève. Il est établi sous la responsabilité du directeur ou du chef d'établissement et le cas échéant du responsable du service spécialisé.
Il est rédigé dans le cadre de l'équipe éducative qui associe :
- l'élève et ses parents;
- les enseignants ;
- le médecin de l'Education Nationale et l'infirmière de l'établissement;
- le psychologue ou conseiller d'orientation psychologue qui participe à la
construction de son projet scolaire et professionnel;
- le personnel du service spécialisé ou les personnels médicaux et
paramédicaux exerçant en libéral;
- le secrétaire de la Commission de l'Education Spéciale.

Un membre est désigné pour coordonner les actions. Le chef d'établissement ou le directeur est responsable de la mise en œuvre du projet dans le cadre de l'établissement scolaire.
La Commission de l'Education Spéciale est destinataire du P.I.I. et en est le garant auprès des familles.

PROJET D'ACCUEIL INDIVIDUALISE (P.A.I.)
Le Projet d’Accueil Individualisé “P.A.I.” concerne les enfants ayant des troubles graves et chroniques de la santé.
C’est un document écrit mis au point à la demande de la famille en concertation avec le médecin de l’Education Nationale, le médecin traitant et l’équipe éducative.
Il organise la vie quotidienne de l’élève : aménagement d’horaires ou d’activité, prise de médicaments sur le temps scolaire, les besoins particuliers de l’élève et prévoit un protocole d’urgence en cas d’incident, d’accident ou de manifestation aiguë de la maladie.

LE ROLE DE L'AUXILIAIRE DE VIE SCOLAIRE
L’auxiliaire de vie scolaire apporte une aide dans les gestes de la vie quotidienneà des élèves handicapés dont les besoins ont été reconnus par la C.D.E.S.

Il intervient
- dans l'établissement scolaire;
- ou dans le cadre des activités proposées par cet établissement;
- dans le cadre de conventions;
- dans le cadre d'un accompagnement individuel;
- sur la base d'un projet individualisé validé par la C.D.E.S;
- sous la responsabilité pédagogique de l'enseignement et de l'établissement scolaire;
- en complémentarité de tous services de soins;
- pour favoriser l'autonomie et l'intégration de l'élève.

Il accompagne matériellement et physiquement l’élève handicapé
- aide aux déplacements (toilettes, prise de repas);
- réalisation de soins liés à l'hygiène;
- aide à l'installation dans la classe.

Il a une mission de soutien
- prise en compte de la situation individuelle familiale, sociale…;
- motivation et sécurisation de l'élève.

Il participe à la vie scolaire
- participation à l'organisation matérielle et pédagogique de certaines activités;
- soutien à l'élève dans l'apprentissage et l'utilisation des aides techniques;
- apport d'une aide spécifique dans les matières où les manipulations ne peuvent être réalisées du fait du handicap;
- assistance à l'élève lors des exercices de contrôle et d'examens.

GLOSSAIRE
A.A.H. Allocation aux Adultes Handicapés
A.E.S. Allocation d'Education Spéciale
A.E.M.O. Action Educative en Milieu Ouvert
A.F.P.A. Association de Formation Professionnelle des Adultes
A.G.E.F.I.P.H. Association de Gestion du Fonds pour l'Insertion Professionnelle des Personnes Handicapées
A.I.S. Adaptation et Intégration Scolaires
A.P.A.J.H. Association Pour Adultes et Jeunes Handicapés
A.P.F. Association des Paralysés de France
A.S.E. Aide Sociale à l'Enfance
A.V.S. Auxiliaire de Vie Scolaire
C.A.F. Caisse d'Allocations Familiales
C.A.M.S.P. Centre d'Action Médico Sociale Précoce
C.A.P.S.A.A.I.S. Certificat d'Aptitude aux actions Pédagogiques Spécialisées d'Adaptation et d'Intégration Scolaires
C.A.T. Centre d'Aide par le Travail
C.C.P.E. Commission de Circonscription Préélémentaire et Elémentaire
C.C.S.D. Commission de Circonscription du Second Degré
C.D.E.S. Commission Départementale de l'Education Spéciale
C.F.A.S. Centre de Formation des Apprentis Spécialisé
C.F.G. Certificat de Formation Générale
C.H.R.S. Centre d'Hébergement et de Réadaptation Sociale
C.H.S. Centre Hospitalier Spécialisé
C.I.O. Centre d'Information et d'Orientation
C.I.P.P.A. Cycle d'Insertion Professionnelle Par Alternance
CL.I.S. 1 Classe d'Intégration Scolaire pour Déficients Mentaux
CL.I.S. 2 " " " " Auditifs
CL.I.S. 3 " " " " Visuels
CL.I.S. 4 " " " " Moteurs
C.M.P. Centre Médico Psychologique (public)
C.M.P.P. Centre Médico Psycho Pédagogique (privé)
CO.T.O.R.E.P. Commission Technique d'Orientation et de Reclassement Professionnel
D.D.A.S.S. Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales
D.D.T.E. Direction Départementale du Travail et de l'Emploi
D.I.J.E.N. Dispositif d'Insertion des Jeunes de l'Education Nationale
E.P.S.R. Equipe de Préparation et de Suite du Reclassement
E.R.E.A. Etablissement Régional d'Enseignement Adapté
G.E.I.S.T. Groupe d'Etude pour l'Insertion Sociale des personnes porteuses de Trisomie 21
G.I.C. Grand Invalide Civil
I.E.M. Institut d'Education Motrice
I.E.N. A.I.S. Inspecteur de l'Education Nationale chargé de l'Adaptation et l'Intégration Scolaires
I.M.E. Institut Médico Educatif
I.M.P. Institut Médico Pédagogique
I.M.PRO. Institut Médico Professionnel
I.R. Institut de Rééducation
L.E.A. Lycée d'Enseignement Adapté
M.A.S. Maison d'Accueil Spécialisée
O.M.S. Organisation Mondiale de la Santé
P.A.I. Projet d'Accueil Individualisé
P.A.I.O. Permanence d'Accueil d'Information et d'Orientation
P.P.A.P. Programme Personnalisé d'Aide et de Progrès
P.M.I. Protection Maternelle et Infantile
S.A.A.A.I.S. Service d'Aide à l'Acquisition de l'Autonomie et à l'Intégration Scolaire
S.E.G.P.A. Section d'Enseignement Général et Professionnel Adapté
S.E.S.S.A.D. Service d'Education et de Soins Spécialisés à Domicile
S.S.E.F.I.S. Service de Soutien à l'Education Familiale et à l'Intégration Scolaire
S.P.S.F.E. Service de Promotion de la Santé en Faveur des Elèves
U.N.A.P.E.I. Union Nationale des Associations de Parents d'Enfants Inadaptés
U.P.I. Unité Pédagogique d'Intégration en collège ou en lycée
Où se renseigner ? Qui contacter ?
C.D.E.S.
Tour Aulne
Place Kennedy
B.P. 3310
27033 Evreux CEDEX
Téléphone : 02 32 28 14 13
Télécopie : 02 32 23 29 75
Médecin : Françoise LEVY
Secrétaire : Gilles PINCHON

HANDISCOL’
B.P. 3121
27031 Evreux CEDEX
Téléphone : 02 32 23 05 47
Télécopie : 7 02 32 28 61 15
Gilles PINCHON - Coordinateur

N° AZUR
HANDISCOL’
0801 55 55 01
Pour en savoir plus
Sites internet à consulter
www.education.gouv.fr
www.ia27.ac-rouen.fr
www.eduscol.education.fr
www.cnefei.fr
Revue
READAPTATION
(éditée par l’ONISEP)
168, boulevard de Montparnasse
75014 Paris
Textes de référence

Loi d’orientation en faveur
des personnes handicapées
(30 juin1975)

Loi d’orientation sur l’éducation
(10 juillet 1989)

Circulaires des 29 janvier 1982
et 29 janvier 1983
(politique d’intégration en faveur
des enfants et adolescents handicapés)

Circulaires du 18 novembre 1991
(création des CL.I.S. et intégration
des enfants et adolescents handicapés)

Circulaire du 17 mai 1995
(création des U.P.I.)

Circulaire du 30 avril 2002
Accueil des élèves handicapés
à la rentrée 2002

Circulaires des 10
et 19 novembre 1999
(création des groupes Handiscol’
et accueil des enfants
et adolescents atteints
de troubles de la santé)




LA COMMISSION DEPARTEMENTALE
DE L'EDUCATION SPECIALE DE L'EURE
(C.D.E.S.)


MINISTERE DES AFFAIRES SOCIALES
DU TRAVAIL ET DE LA SOLIDARITE

DIRECTION DEPARTEMENTALE
DES AFFAIRES SANITAIRES
ET DE L'EURE SOCIALES
MINISTERE DE LA JEUNESSE
DE L'EDUCATION NATIONALE
ET DE LA RECHERCHE

INSPECTION ACADEMIQUE
DE L'EURE

Elle concerne les enfants et adolescents de 0 à 20 ans en situation de handicap ou présentant une incapacité liée à une pathologie organique et dont la famille ou le responsable légal réside dans l'EURE.

Les C.D.E.S. ont été créées dans le cadre de la Loi d'Orientation
n° 75-534 du 30 juin 1975 en faveur des personnes handicapées.

Elles fonctionnent sous la responsabilité conjointe du Ministère de la Jeunesse, de l'Education Nationale et de la Recherche et du Ministère des Affaires Sociales, du Travail et de la Solidarité.
LES COMPETENCES DE LA C.D.E.S.
Toutes les décisions sont notifiées et sont susceptibles de recours
Ouvrir les droits de l'enfant :
- attribution de l'Allocation d'Education Spéciale et ses compléments;
- attribution de la Carte d'Invalidité et de la Carte Européenne de Stationnement pour personnes handicapées.
Proposer :
- un projet d'orientation scolaire en collaboration avec les Commissions locales de la CDES : CCPE et CCSD (*);
- une orientation vers un établissement spécialisé;
- une prise en charge par un Service d'Education Spéciale et de Soins à Domicile (S.E.S.S.D.).

(*) C.C.P.E. : Commission de Circonscription Pré-élémentaire et Elémentaire
(*) C.C.S.D. : Commission de Circonscription du Second Degré

POURQUOI ET COMMENT SAISIR LA C.D.E.S. ?

Pour une demande d'Allocation d'Education Spéciale (A.E.S.)
La demande doit être déposée auprès de la Caisse d'Allocations Familiales ou de l'organisme payeur des prestations familiales.
Un formulaire administratif et un certificat médical doivent être complétés et retournés à la Caisse d'Allocations Familiales (ou à l'organisme payeur des prestations familiales) qui décide de la date d'ouverture des droits et transmet le dossier à la C.D.E.S.
Cette allocation est attribuée en fonction d'un taux d'incapacité (qui doit être estimé supérieur ou égal à 50 %) et de la mise en place d'une éducation et de soins appropriés.
Cette allocation de base peut être majorée de 5 compléments en fonction de la nécessité d'une tierce personne ou de frais particuliers liés au handicap.
Un complément de 6e catégorie peut être attribué (sous réserve de conditions administratives vérifiées par la C.A.F.) pour les enfants au domicile (ou fréquentant à temps très partiel une structure éducative) qui sont en situation de grande dépendance. Son versement est lié à la cessation d'activité de l'un des parents ou à l'embauche d'une tierce personne rémunérée (équivalent temps plein).
Pour une demande de Carte d'Invalidité (C.I.)
La demande doit être déposée auprès de la C.D.E.S. accompagnée d'un justificatif d'état civil, d'un certificat médical et de 2 photos d'identité.
La Carte d'Invalidité est octroyée lorsque le taux d'incapacité est estimé supérieur ou égal à 80 %.
Elle donne droit à certains avantages (avantages fiscaux, priorité dans les transports, selon la mention éventuellement attribuée…).
Une Carte de Stationnement Européenne pour personnes handicapées est allouée au titulaire de la carte d'invalidité sous certaines conditions. Elle permet l'utilisation des emplacements de stationnement réservés. La demande doit être faite auprès de la C.D.E.S. accompagnée d'une photo d'identité.


Pour une demande d'aménagement du temps d'examen pour les élèves handicapés
Il est nécessaire d'adresser un certificat médical pour obtenir une attestation permettant de bénéficier de dispositions particulières lors du passage d'examen public.
Pour une demande d'Orientation
Les parents peuvent saisir la C.D.E.S. directement par courrier.
Travaillant en étroite collaboration avec les services qui connaissent l'enfant (école, collège, hôpital, centres de soins), la C.D.E.S. proposera des projets de soins et d'éducation spécialisée adaptés à ses difficultés :
  - une intégration scolaire individuelle ou collective en milieu scolaire ordinaire avec le cas échéant l'intervention d'un Service d'Education et de Soins Spécialisés à Domicile (S.E.S.S.D.) ou d'un Auxiliaire de Vie Scolaire (A.V.S.)
  - une orientation dans un établissement spécialisé :
     . Institut Médico Educatif (I.M.E.)
     . Institut de Rééducation (I.R.)
     . Etablissement pour handicap moteur ou sensoriel.

Pour une demande de transport de l'élève handicapé de son domicile à un établissement scolaire public ou privé sous contrat
L'établissement adresse un dossier à la C.D.E.S.
Le Conseil Général met en place le transport si la C.D.E.S. donne un avis favorable (taux d'incapacité estimé supérieur ou égal à 50 %).

La C.D.E.S. est ouverte au public
du lundi au vendredi
de 9 h à 12 h
et de 13 h 30 à 16 h 30



Adresse postale
C.D.E.S. de l'EURE
Tour "Aulne" 2e étage - Place Kennedy
B.P. 3310
27033 EVREUX CEDEX
02 32 28 14 13 - fax : 02 32 23 29 75 - E-mail : cdes27@libertysurf.fr



QU'EST-CE-QUE LA MALTRAITANCE ?



Définir la maltraitance n'est pas une chose aisée mais il faut savoir qu'aucun milieu social n'est épargné.
L'enfant qui se confie recherche un soutien, un réconfort. Au-delà de cette quête affective qui exprime un mal vivre, c'est aussi un appel de secours.
"Signaler la situation d'un enfant maltraité, c'est déjà le protéger"
L'enfant maltraité est celui qui est victime de violences physiques, abus sexuels, de cruauté mentale, de négligences lourdes ayant des conséquences graves sur son développement physique et psychologique.
Quelles sont les "violences" qui peuvent mettre un enfant en danger ?

La maltraitance d'enfants, cela peut-être :
La maltraitance, physique ou négligence physique.
Violence physique, mais aussi privation de soins, de sommeil, de nourriture…
La maltraitance psychologique.
La maltraitance psychologique est plus difficile à mettre en évidence. Il s'agit de punitions excessives, d'exigences disproportionnées par rapport à l'âge de l'enfant, de privation d'affection, d'attitude sadique vis à vis de l'enfant…

Les abus et sévices sexuels aux différents stades :
De l'excitation :
appel téléphonique, exhibitionnisme public ou privé, images pornographiques.
De la stimulation : attouchements, caresses érotiques, masturbation.
De la réalisation : viol, pédophilie, rapports sexuels incestueux, prostitution.
Les sévices par omissions.
Carences des soins médicaux, carences de soins corporels, carences nutritionnelles, accidents très ou trop fréquents, statut de l'enfant différent de celui des autres enfants de la famille.

Enfants victimes de mauvais traitements et privations :
Tous les personnels des écoles et des collèges sont concernés par ces dispositions puisque l'établissement scolaire constitue un lieu d'observation privilégié de détection des cas d'enfants en danger.
(C97/119 du 15/05/97). La communication des cas de mauvais traitements et privations s'impose, comme à tous citoyens, aux personnels des établissements scolaires, le fait de pas porter ces informations à la connaissance des autorités judiciaires ou administratives constitue un délit pénal (Art 434-3 du code pénal).

RECOMMANDATIONS :
Ne pas procéder à une enquête préalable.
Prendre l'attache de l'équipe médicale ou de l'assistance sociale (du secteur ou scolaire).
Ne rapporter que des faits, il ne s'agit pas de dénoncer les personnes (risques de diffamation).
Préciser le nom, prénom, date de naissance de l'enfant l'adresse où il vit, le nom du responsable légal.

L'ECOUTE DE LA PAROLE DE L'ENFANT
Face à une situation de maltraitance, il est important de recueillir la parole de l'enfant, mais ceci nécessite que l'interlocuteur y soit préparé.
L'adulte doit croire, écouter et savoir se taire.
Croire à la vérité de ce que dit l'enfant sans le mettre en doute, ni la forcer : il n'a pas à juger l'enfant, ni à chercher la vérité.
Ecouter, c'est à dire, centrer son attention sur les émotions, les peurs, les angoisses de l'enfant, plus que sur les faits eux-mêmes.
Savoir se taire, c'est à dire, ne pas se poser en policier, ni rechercher à faire l'inventaire des événements : toute parole qui laisserait percevoir à l'enfant une approbation ou un soupçon risque de le conduire à ajuster ses propos ultérieurement, avec les autres adultes qu'il devra rencontrer : (l'expert, le policier).
L'adulte devra témoigner de l'emphatie pour l'enfant et pour ce qu'il ressent. Il ne devra pas l'interroger.
L'adulte doit, préalablement au témoignage de l'enfant, faire comprendre à celui-ci que les faits qu'il va révéler ne peuvent être gardés secrets pour que la maltraitance cesse et parce que c'est la loi.


QUELS SONT LES INDICATEURS :
Retard scolaire
Baisse d'attention
Changement radical de comportement
Baisse des résultats et du travail
Enfant agressif de façon excessive
Enfant crispé en sport
Enfant sur la défensive
Enfant craintif
Enfant qui ne rit jamais
Enfant en rupture de communication
Enfant qui ne demande rien
Enfant " mal sans sa peau "
Enfant marginalisé par rapport au groupe
Enfant en quête affective
Enfant qui cherche le contact physique
Enfant qui vole
Enfant qui fugue
Absentéisme scolaire
Troubles de sommeil
Désordres alimentaires (grignotage excessif par exemple)
Désintérêt de la famille pour l'enfant (suivi scolaire, hygiène….)
Soumission excessive à l'autorité de l'adulte
Attitude exhibitionniste ou voyeuriste
Comportement sexuel particulier à l'égard d'autres enfants
Provocations sexuelles vis à vis des adultes
Douleurs abdominales aiguës à répétition (sans cause organique)
Ecchymoses, brûlures, griffures, marques de coup…

Ces indicateurs pris isolément ne constituent pas la mise en évidence formelle de mauvais traitement.
Seul un faisceau d'indices peut faire suspecter une maltraitance.

SIGNALEMENT

Pour évaluer une situation
Médecin, infirmière, assistante sociale de l'Education Nationale
l
SIGNALEMENT A L'ASE
Evaluation par l'assistante sociale de secteur, PMI, l'Inspecteur de l'ASE
l
l
AEMO
Signalement Justice
L'enfant est en danger
l
SIGNALEMENT AU PROCUREUR
Avec écrit si possible Certificat médical
l
l
Complément d'enquête par
Gendarmerie, police,
assistante sociale du tribunal
Retrait immédiat
l
Juge pour enfants



LA CONTRACEPTION D'URGENCE :
STRUCTURES D'ACCUEIL


1) centres de planification et d'éducation familiale
a) Structures départementale

Centre hospitalier
rue Anne de Ticheville
27300 BERNAY
Consultations :
Mercredi après-midi de 14 h à 17 h
Vendredi matin et sur RDV
02 32 45 63 00
Mme PITETTE
M. LUC LE CHIPPEY
Sage-femme
Assistant social
Centre médico-social
19 rue Saint Louis
27000 EVREUX
Consultations :
Lundi matin
Mercredi après midi et sur RDV
02 32 39 15 00
Mlle HERBEL
Mme BOURALY
Mme DUFOUR
Psychologue Conseillère conjugale et familiale
Sage-femme PMI
Centre hospitalier
Route de Rouen
27140 GISORS
Consultations sur RDV 02 32 .27 76 76 Mme CUREZ Sage-femme
Centre hospitalier intercommunal
l2 rue Saint Jean
27400 LOUVIER
Mardi après midi
de 15h30 à 18 h
et sur RDV
02 32 25 75 62
Mme LELEDY
Mme TACKOEN
Conseillère conjugale et familiale
Conseillère conjugale et familiale
Centre Hospitalier de la Risle
64 route de Lisieux
27500 PONT-AUDEMER
Consultations :
Mercredi de 9h à
17 h et sur RDV
02 32 42 88 90
Mme BOURALY
Dr TEYSSIER
Conseillère conjugale et familialeMédecin
Centre médico-social
Place aux jeunes
27100 VAL-DE-REUIL
Consultations :
Tous les jeudis matin
et le 1er samedi
et le 4e du mois et sur RDV
02 32 59 16 82
Mme LELEDY
Mme GOUJON
Dr ACHAZ
Conseillère conjugale et familiale
Sage-femme PMI
Centre hospitalier
81 rue Moulin des Murailles
27130 VERNEUIL-SUR-AVRE
Consultations sur RDV mardi et
jeudi après midi
02 32 23 60 00
Mme FORGEOT
Mme LAIRD
Sage-femme
Sage-femme
Centre hospitalier général
l5 rue du Dr. Burnet
27200 VERNON
Consultations :
sur RDV
02 32 53 66 00
Mme JOLY
Mme BROUTIN
Sage-femme
Sage-femme

b) Structures hors département

Centre de planification
Centre hospitalierVictor Jousselin
44 av. John Kennedy
28102 DREUX CEDEX
Consultations :
sur RDV 02 37 51 52 72
Gynécologues
Centre de planification
Rue Frédéric Gallerun
61300 l'AIGLE
Consultations :
sur RDV (Mardi matin, Mercredi après midi)
02 33 84 36 00
Médecins généralistes
Centre médico social
25 rue sadi carnot
76320 CAUDEBEC-LES-ELBEUF
(Lundi après-midi, jeudi matin sur RDV) 02 35 81 19 30
Centre médico social " La Maison "
10 18 rue St Julien
76100 ROUEN
(Jeudi et vendredi matin
sur RDV) 02 35 73 13 67

2 ) Services d'urgence ou de gyneco-obstetriques
     des centres hospitaliers

BERNAY 02 32 45 63 00
EVREUX 02 32 33 80 97
GISORS 02 32 27 76 05
LOUVIERS 02 32 25 75 75
PONT-AUDEMER 02 32 41 65 09
VERNEUIL-SUR-AVRE 02 32 23 60 07
VERNON 02 32 53 69 24


3 ) 02 35 73 74 88 : Contraception IVG

"N'attendons pas pour en parler"
Permanences téléphoniques :
Tous les jours de 9h à 20h
et le samedi de 9hà 13h




LA CONTRACEPTION
D'URGENCE :
DISPOSITIF DEPARTEMENTAL


L'efficacité de la contraception d'urgence dépend essentiellement de la rapidité d'administration. De ce fait, le dispositif à mettre en place doit permettre à toute l'adolescente (mineure ou majeure) si elle le souhaite, d'avoir accès le jour même au centre de planification le plus proche dans le respect de la confidentialité.


Mise en oeuvre


Il est tout d'abord indispensable de prévoir que tous les élèves soient informés des structures mises à leur disposition en cas de besoin de contraception d'urgence : adresses, jours et horaires d'ouverture et coordonnées téléphoniques (c.f. liste jointe).

Le chef d'établissement s'appuiera sur l'expertise technique, soit de l'infirmier(e) de l'établissement, soit de l'infirmière ou du médecin de secteur si l'établissement ne bénéficie pas d'infirmier(e) en résidence afin que l'adolescente puisse être orientée :
au centre de planification familiale le plus proche, sur rendez-vous pris en urgence.
Ce lieu de consultations gratuites et anonymes assure :
- la délivrance de la contraception d'urgence;
- la prescription de la contraception classique;
- le suivi de l'adolescente.

Pour ce faire, il convient de définir les modalités d'accompagnement qui s'imposent pour certaines élèves et en fonction de l'éloignement du centre de planification familiale.
A cet égard, il convient également de rappeler que l'utilisation du véhicule personnel de l'infirmier(e) est prohibé.
(note rectorale du 1.04.1996).

En cas d'impossibilité d'accès au centre de planification, d'autres propositions seront étudiées pour orienter la jeune soit :
- vers le médecin de l'établissement ayant passé une convention
  d'honoraires (circulaire n°86144 du 20 mars 86 concernant la
  médecine de soins) notamment dans les EPLE ayant un internat
  pour prescription;
- vers un médecin libéral de proximité pour prescription;
- vers le médecin scolaire rattaché à l'établissement pour
   prescription;
- à la pharmacie de proximité où la contraception d'urgence est
  en vente libre.
Un entretien téléphonique préalable de l'infirmière avec le pharmacien faciliterait la délivrance du Norlévo à l'officine.
S'il y a prescription, l'infirmier (e) pourra alors administrer la contraception d'urgence et assurer le suivi : suivi défini très précisément dans la circulaire du 6 Janvier 2000.
La prise en charge financière des honoraires médicaux et des frais pharmaceutiques pourrait être supportée par les fonds sociaux collégiens et lycéens ou le budget de l'établissement au même titre que les autres médicaments.
- au service des urgences du centre hospitalier de proximité.
Ces dispositions
seront inscrites au règlement intérieur et portées à la connaissance des élèves et de leurs familles.
Cette procédure relative à la contraception d'urgence s'inscrit dans le cadre d'une relation d'aide et de suivi personnalisé à l'égard des adolescentes confrontées à une situation de détresse.
Au delà de la contraception d'urgence, les établissements se doivent de mettre en oeuvre des actions collectives en faveur de l'éducation à la sexualité et à la vie dans le cadre des enseignements, des CESC et des rencontres éducatives.
Dans ce cadre la DRASS, en partenariat avec l'association Planning Familial, a mis en place une permanence
téléphonique permettant de diffuser des informations :
02 35 73 74 88





LA CONTRACEPTION D'URGENCE



On l'appelle aussi " pilule du lendemain. ". C'est une méthode de contraception qui ne doit pas remplacer une contraception régulière.
Son utilisation doit rester exceptionnelle.
Son efficacité n'est pas totale mais si vous avez oublié votre contraception et que vous craigniez d'être enceinte, elle peut vous permettre d'éviter une grossesse non désirée.
Attention la pilule du lendemain ne remplace pas les autres modes de contraception, elle ne protège pas contre le SIDA et les MST et elle n'est efficace que dans 75 à 80% des cas.
Elle peut être utilisée en cas de rapport non protégé, d'oubli de pilule ou de rupture de préservatif.
Elle doit être utilisée rapidement après le rapport sexuel et impérativement dans les 72 Heures après le rapport. Elle se présente sous forme de deux pilules à prendre à 12 H d'intervalle (24 H maximum).

La contraception d'urgence NORLEVO est délivrée
sans ordonnance :
Dans les pharmacies (prix environ 60F).
Dans les centres de planification familiale.
Dans les infirmeries de collège et de lycée où une infirmière est présente.



Annexe
PROTOCOLE NATIONAL SUR LA CONTRACEPTION D'URGENCE EN MILIEU SCOLAIRE

Le présent protocole détermine les modalités d'administration de la contraception d'urgence non soumise à prescription obligatoire aux élèves externes et internes des établissements d'enseignement du second degré.

Il appartient à ces établissements de respecter les dispositions suivantes et d'adapter en conséquence leur mode de fonctionnement :
1 - Peuvent administrer cette contraception d'urgence les infirmières et les infirmiers rattachés à un établissement et y disposant d'un local permettant le respect de la confidentialité.
2 - Toute décision concernant l'administration d'une contraception d'urgence doit être précédée d'un entretien avec l'élève, qu'elle soit mineure ou majeure.
Cet entretien doit permettre à l'infirmière ou à l'infirmier d'apprécier si la situation de l'élève correspond aux critères d'urgence et de détresse caractérisée prévus par le 5e alinéa de l'article L. 5134-1 du code de la santé publique et aux conditions d'utilisation prévues par l'autorisation de mise sur le marché.
Chaque fois, il sera indiqué à l'élève que la contraception d'urgence ne constitue pas une méthode régulière de contraception et qu'elle peut ne pas être efficace dans tous les cas.
Elle sera également informée que ce médicament ne saurait lui être administré de manière répétée et que son usage ne peut être banalisé.
Lorsque les indications du médicament ne permettent plus l'administration d'une contraception d'urgence, l'élève devra impérativement être orientée vers un centre de planification ou d'éducation familiale, l'hôpital ou un médecin généraliste ou gynécologue en cas de retard de règles.
3 - La mise en place d'une éventuelle contraception d'urgence suppose de prendre en compte deux types de situations :
L'élève mineure;
L'infirmière ou l'infirmier recherche les modalités les plus appropriées en fonction de l'âge et de la personnalité de l'élève aux fins d'informer celle-ci des différentes possibilités de contraception d'urgence, de lui indiquer les structures existantes pour se procurer de tels médicaments (pharmacie, centre de planification ou d'éducation familiale) et de lui proposer d'entrer en contact avec un médecin. L'infirmière ou l'infirmier propose également à l'élève, qui peut le refuser, de s'entretenir avec l'un des titulaires de l'autorité parentale ou avec son représentant légal, de la démarche d'aide et de conseil mise en œuvre.
Si aucun médecin ou centre n'est immédiatement accessible et si l'élève est dans une situation de détresse caractérisée, l'infirmière ou l'infirmier pourra, à titre exceptionnel, administrer la contraception d'urgence à l'élève concernée aux fins de permettre d'éviter une grossesse non désirée à un âge précoce.
Il conviendra dans ce cas de s'assurer de la prise effective par l'élève du médicament et du respect de la posologie.
L'élève majeure;
L'infirmière ou l'infirmier informe l'élève des différentes possibilités d'accès à la contraception d'urgence (médecin, pharmacie, centre de planification ou d'éducation familiale, urgences hospitalières) en l'aidant si nécessaire à prendre rapidement un rendez-vous et lui propose d'entrer en contact avec sa famille.
Si aucun médecin ou centre n'est immédiatement accessible, et si l'élève est dans une situation de détresse caractérisée, l'infirmière ou l'infirmier pourra, à titre exceptionnel, administrer la contraception d'urgence à l'élève concernée aux fins de permettre d'éviter une grossesse non désirée.
4 - L'administration de ce médicament doit faire l'objet de la part de l'infirmière ou de l'infirmier d'un compte-rendu écrit, daté et signé sur le "cahier de l'infirmière" ou tout autre document prévu à cet effet dans l'établissement.
À la fin de chaque année scolaire, l'infirmière ou l'infirmier, quel que soit son établissement d'exercice, établit et adresse à l'infirmière ou à l'infirmier conseiller technique auprès de l'inspecteur d'académie pour les établissements relevant du ministère de l'éducation nationale et à la direction régionale de l'agriculture et de la forêt pour les établissements relevant du ministère de l'agriculture et de la pêche, un état faisant apparaître le nombre de demandes de ce médicament de la part des élèves mineures et majeures, ainsi que le nombre d'élèves auxquelles une contraception d'urgence a été administrée ainsi que le nombre d'élèves mineures et majeures orientées vers d'autres structures.
5 - L'infirmière ou l'infirmier organise un suivi de chaque élève à laquelle une contraception d'urgence a été administrée.
Dans tous les cas, il lui appartient de veiller à la mise en œuvre d'un accompagnement psychologique de l'élève et d'un suivi médical par un centre de planification ou d'éducation familiale ou d'un médecin traitant ou spécialiste visant à :
- s'assurer de l'efficacité de la contraception d'urgence, notamment
   en conseillant un test de grossesse lorsqu'il est constaté un retard
   de règles;
- prévenir les maladies sexuellement transmissibles et le sida,
  notamment en vue d'un dépistage et, éventuellement d'un traitement
  précoce;
- discuter d'une méthode de contraception régulière adaptée à son cas.
(BO N°15 du 12-04-2001)




LES PRINCIPALES MALADIES CONTAGIEUSES


MESURES A PRENDRE EN MILIEU SCOLAIRE
ARRETE DU 3 MAI 1989
(sont abrogés les arrêtés du 14 Mars 1970 et du 16 Décembre 1975)
Site du Minsitère des Solidarités de la Santé et de Famille
Guide des conduites à tenir en cas de maladie transmissible dans une collectivité d'enfants


MALADIE
DUREE D'EVICTION
EVICTIONS FRERES ET SOEURS
MESURES A PRENDRE EN INTERNAT
COQUELUCHE 30 jours à compter des premières quintes Pas d'éviction Pas d'éviction
MENINGITE CEREBRO-SPINALE Eviction jusqu'à guérison clinique Pas d'éviction. Prophylaxie médicamenteuse des sujets au contact. Si méningite du groupe A ou C vaccination des sujets ayant des contacts fréquents. Prophylaxie médicamenteuse des sujets au contact. Si méningite du groupe A ou C vaccination des sujets ayant des contacts fréquents.
MENINGITE VIRALE Eviction jusqu'à guérison clinique Pas d'éviction Pas d'éviction
ROUGEOLE OREILLONS Eviction jusqu'à guérison clinique Pas d'éviction Vaccination recommandée chez les personnes non vaccinées n'ayant pas eu antérieurement la maladie
SCARLATINE Eviction jusqu'à présentation d'un certificat médical attestant du traitement Pas d'éviction Pas d'éviction Renforcement des règles d'hygiène individuelle et collective.
FIEVRES TYPHOIDES ET PARA-TYPHOIDES Eviction jusqu'à guérison clinique Pas d'éviction Sujets contact: pas d'éviction Renforcement des règles d'hygiène individuelle et collective.
GRIPPE, VARICELLE GALE, IMPETIGO, PYODERMITES HEPATITE VIRALE A Eviction jusqu'à guérison clinique Pas d'éviction Renforcement des mesures d'hygiène individuelle et collective
INFECTION PAR LE VIH (VIRUS DU SIDA) OU LE VIRUS HEPATITE B Pas d'éviction Pas d'éviction Pas d'éviction
PEDICULOSE (POUX) Pas d'éviction Pas d'éviction Pas d'éviction
TEIGNE Eviction jusqu'à présentation d'un certificat attestant qu'un examen microscopique a montré la disparition de l'agent pathogène Dépistage systématique
TUBERCULOSE Eviction jusqu'à présentation d'un certificat attestant la non contagiosité Pas déviction Dépistage chez les enfants de la classe et les membres du personnel ayant eu un contact avec le malade
RUBEOLE Eviction jusqu'à guérison clinique Pas d'éviction La vaccination est recommandée chez lespersonnes non vaccinées et n'ayant pas eu antérieurement la maladie.Femmes : Dès qu'un cas de rubéole se déclare, les femmes en age de procréer doivent être informées. En ce qui concerne les femmes enceintes, une autorisation peut être accordée sur présentation d'un test sérologique négatif.



LES SOINS EN MILIEU SCOLAIRE



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Pharmacie type d'un établissement scolaire

Matériel pour soins
Savon de Marseille liquide,
Compresses stériles,
Sparadrap type micropore,
Pansements adhésifs,
Bandes (5 cm, 7 cm, 10 cm),
Coussins réfrigérants à tenir au freezer (si possible),
Pinces à échardes,
Ciseaux,
Gants jetables,
Papier essuie-tout,
Thermomètre ou test frontal.

Médicaments
Antiseptiques : (non colorés) Dakin, eau oxygénée (10 vol.), éosine aqueuse, hexomédine.
Pommade pour les contusions : Hémoclar peut-être appliqué sur le visage.
Les médicaments concernant les enfants ayant un projet d'accueil individualisé (P.A.I.).

A tenir hors de portée des enfants
Vérifier régulièrement les dates de péremption
des médicaments


Avant et après chaque soin
Se laver les mains au savon de Marseille,
Mettre impérativement des gants jetables pour toute plaie ou saignement.

Les soins
Mal de tête
Mettre l'enfant au calme,
Prévenir les parents pour une prise en charge médicale,
Appeler le 15 si persistance et aggravation des signes (URGENCE).
Mal au ventre ou à l'estomac
Allonger, rassurer,
Ne rien donner,
Appeler les parents pour une prise en charge médicale.
Nausées ou vomissements
Isoler, allonger, rassurer,
Ne pas donner de médicaments,
Appeler les parents pour une prise en charge médicale.
Plaie superficielle, égratignure
Nettoyer,
Mettre un antiseptique (Dakin).
Plaie plus importante
Nettoyer à l'eau et au savon de Marseille liquide,
Mettre un antiseptique (Dakin),
Faire un pansement avec une compresse stérile + micropore.
Plaie profonde
Allonger,
Nettoyer avec un antiseptique (Dakin),
Appuyer sur la plaie avec un linge propre, (sauf si la plaie est occasionnée par bris de verre),
Prévenir les parents,
Appeler le 15 pour une prise en charge médicale.
Brûlure
Pendant 5 à 10 minutes minimum,
laisser couler l'eau froide du robinet sur la brûlure (filet d'eau à 10-15 cm),
Mettre uniquement une compresse stérile sur la brûlure, (ne jamais mettre un corps gras) ou un linge propre,
Selon l'importance appeler les parents et le 15 pour une prise en charge médicale.
Saignement abondant
Allonger,
Ne pas mettre de garrot,
Comprimer très fort avec la main là où ça saigne,
Mettre ensuite plusieurs compresses maintenues par une bande et continuer la compression avec la main (sauf si la plaie est occasionnée par un bris de verre),
Appeler le 15 et appeler es parents.
Saignement de nez
Faire asseoir l'élève tête légèrement en avant,
Comprimer fortement la narine qui saigne pendant 5 minutes.
Coups - contusions sans plaie
Mettre un coussin réfrigéré sur la zone douloureuse,
Mettre de l'Hémoclar pour contusions,
Si douleur ou bleu ou gonflement important, penser à la fracture,
Appeler les parents + le 15 pour prise en charge médicale.
CAS PARTICULIER
Pour tout traitement à prendre à l'école
- Demander l'ordonnance à la famille,
- Placer les médicaments dans une armoire à pharmacie sous la responsabilité d'un adulte.
CONDUITE A TENIR
Isoler,
Allonger, rassurer,
Etre attentif et vigilant
à tout changement de comportement de l'enfant : agitations, endormissements, vomissements… Sachant que ces observations peuvent se manifester longtemps après un traumatisme sur la tête,
Ne pas manipuler en cas de traumatisme du crâne, du rachis ou de l’abdomen,
Appeler le 15 (S.A.M.U.) s’il y a persistance et aggravation des signes (URGENCE),
Prévenir les parents.
URGENCE
Appeler
En cas d'urgence
· Le 15 pour évacuer (S.A.M.U.),
· La personne à prévenir (voir fiche renseignements).
En cas d'urgence moins importante
· La personne à prévenir,
· Si besoin le médecin traitant avec accord des parents.
Centre anti poison 0 825 812 822